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De plus en plus de gens se trouve confrontés à La maladie d’ Hashimoto. Cette pathologie touche la thyroïde, petite glande en forme de papillon située à la base du cou. Il s’agit d’une maladie auto-immune : la thyroïde subit une agression, causée par nos propres défenses immunitaires contre les cellules de la thyroïde et contre l’enzyme qui sert à fabriquer les hormones thyroïdiennes. Avec le temps, la glande thyroïde se dégrade.

 

Quels sont les symptômes de la maladie d’ Hashimoto ?

En dehors de la présence d’anticorps liés à la réaction immunitaire, les symptômes sont les mêmes que l’hypothyroïdie :

  • l’apparition d’une bosse à la base du cou ce qu’on appelle un goitre,
  • une prise de poids, le visage, les doigts gonflés,
  • une augmentation de la taille des doigts, qui sont boudinés ;
  • des ongles fragiles et cassants ;
  • des douleurs musculaires,
  • une sécheresse de la peau,
  • de la constipation
  • une grande frilosité,
  • une fatigue constante, des trous de mémoire, de la déprime.

Le diagnostic de la maladie s’établie grâce à une prise de sang. Les résultats montrent une TSH augmentée ainsi que les anticorps antithyroïdiens. Une échographie est souvent demandée pour contrôler la présence de nodules… Le traitement classique consiste à mettre au repos le fonctionnement de la thyroïde avec du levothyrox.

Les traitements naturels sont compatibles avec l’allopathie, et permettent de favoriser la régulation du terrain organique. Bien évidemment, nous ne parlons pas ici d’un rhume, donc il faut être patient et persévérant dans les modifications que vous allez apporter à votre quotidien. Le monde médical oublie souvent de vous dire qu’il est possible d’améliorer très fortement votre état en vous orientant vers une alliance thérapeutique. Il est possible de travailler avec les médecines naturelles en plus des conseils de votre spécialiste. Vous informer comme vous le faite à travers cette lecture vous permet de comprendre de quoi il en retourne et de savoir comment vous traiter sans vous mettre en danger.

Comme la maladie d’Hashimoto, de nombreuses maladies inflammatoires ou auto-immunes peuvent être en partie causées par une perte d’étanchéité de votre muqueuse intestinale : c’est ce que nous appelons l’hyperméabilité intestinale.

En dehors de son rôle de digestion et d’assimilation, la muqueuse intestinale est une barrière d’une grande sélectivité. Elle permet le passage de macromolécules comme les nutriments, les vitamines, les minéraux, les liquides,etc… mais bloque l’entrée aux molécules indésirables comme les bactéries, les molécules étrangères et les débris alimentaires. Entre chaque cellule qui constitue ce revêtement de haute qualité, il existe des maillons qui maintiennent les cellules soudées entre elles et évitent le passage des éléments indésirables dans le sang. Ils sont garants de la perméabilité de l’intestin. Si une substance étrangère vient à passer, le système immunitaire va réagir pour neutraliser l’intrus… Mais si le phénomène a lieu tous les jours, il finit par perturber d’un façon irrémédiable les défense immunitaires et engendrent à plus long terme des pathologies auto immunes.

 

Pourquoi cette perméabilité intestinale ?

Hashimoto

La perméabilité intestinale est souvent dû à un rupture de l’écosystème intestinal entre la flore, la muqueuse et le système immunitaire intestinale. Ce problème peut dater de la naissance avec une mauvaise mise en route de la flore intestinale due à l’accouchement par césarienne ou pour l’allaitement artificiel. Plus tard, ce sont les médicaments en particulier les antibiotiques et les anti-inflammatoires, l’alimentation industrialisée, le stress chronique qui détruisent les jonctions serrées de l’intestin.

La muqueuse définitivement fragilisée va laisser passer des aliments mal digérés provoquant, comme nous l’avons vu plus haut, une perturbation du système immunitaire et une libération d’anticorps. Le souci, c’est que notre système immunitaire a une fabuleuse mémoire. A chaque fois que vous mangerez cet aliment, le système immunitaire l’attaquera inlassablement. Au fil du temps, toutes les structures moléculaires semblables à ces nutriments seront prises pour cible. Par exemple, l’intolérance au gluten favorise l’attaque de la thyroïde par nos défenses immunitaires, car la structure moléculaire du gluten est quasi la même qu’une cellule thyroïdienne.

Que pouvez-vous faire pour remédier au problème ?

Dans un premier temps, chouchoutez votre tube digestif :

  • Supprimez les produits à base de blé de votre assiette. Ils sont riche en gluten et favorisent la maladie d’Hashimoto. Vous pouvez remplacer le pain de blé par du pain de petit épeautre. La farine de blé par la farine de riz ou de maïs… préférez le riz, les légumineuses avant les pâtes.

 

  • Mangez des produits de saison et non transformés issu de l’agriculture traditionnelle pour limiter les apports de pesticides, des colorants et conservateurs destructeurs de votre porosité intestinale.

 

  • Méfiez-vous du lait, riche en lactose et difficilement digérables entrainant de fortes réactions immunitaires intestinales.

 

  • Privilégiez les aliments riches en glutamine, acide aminé cicatrisant de l’intestin que l’on trouve dans le poisson, les œufs, la viande blanche, et les légumineuses.

 

Les probiotiques anti-inflammatoires seront les bienvenus.

 

En phytothérapie :

PHYTOTHERAPIE

certaines plantes favoriseront la régénérescence de votre organisme et la modulation de votre immunité.

Sur la perméabilité intestinale  ou inflammation : Curcuma, Réglisse, Sureau

Si allergie alimentaire : Desmodium

Si problème lié à une infection virale chronique : : Cyprès, Sureau, Réglisse

Attention à la carence en vitamine D : elle impacte fortement l’équilibre immunitaire. Ne pas donner de vitamine D sans avoir fait un bilan sanguin.

La carence en iode et Fer contribuent aux troubles thyroïdiens : Iode et le Fer ne se prennent qu’après avoir fait contrôler le risque de carence. Pour l’iode : analyse d’urine : La iodurie. Et Pour le fer, bilan sanguin de ferritine.

contre-indications

La commission E déconseille l’usage de la réglisse en cas d’hypertension, de kaliopénie, d’hypertonie, d’insuffisance rénale grave, de grossesse et d’allaitement.

Précautions d’emploi

La réglisse est déconseillée chez le jeune enfant.

interactions médicamenteuses

La réglisse peut interagir avec la digitaline et

ses dérivés, les diurétiques de l’anse et les diurétiques, les corticostéroïdes

Reine de près** : L’utilisation de la reine des prés est à éviter en cas d’hypersensibilité aux dérivés salicylés à l’aspirine).

Précautions d’emploi :

La reine des près est déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante et chez le jeune enfant.

De façon général : Ne jamais arrêter les traitements prescrits par son médecin

L'auteur :

Consultante pour Santé Magazine, formatrice en phytothérapie pour l'Institut Européen des Substances Végétales et auteur du guide pratique "Arrête de te battre, tu vas encore grossir". Très attachée à la mission de prévention santé , je cherche toutes les occasions pour sensibiliser le grand public à appréhender leur santé de façon plus global et plus naturel.

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