Votre enfant bouge sans cesse, ne se pose jamais. Il éprouve de la difficulté à se concentrer. Son énergie débordante est parfois perturbante pour la famille. La maitresse lui attribue beaucoup d’étourderies, et elle constate qu’il a du mal à terminer ce qu’il a commencé… Contrairement aux préjugés, un enfant hyperactif n’est pas un enfant capricieux. Il est important de ne pas confondre un enfant joyeux et curieux avec l’hyperactivité.
Le diagnostic de l’hyperactivité repose sur l’évaluation de plusieurs critères
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- L’enfant a du mal à se concentrer ou se déconcentre vite,
- Il ne prête pas attention à ce qu’on lui dit,
- Il n’arrive pas à faire correctement ce qu’il entreprend,
- Il parle souvent et bouge beaucoup les bras et les jambes,
- Il court dans des lieux inappropriés,
- Ne supporte pas les frustrations,
- Il impose sa présence dans les conversations.
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En résumé, l’hyperactivité repose sur de l’impatience et de l’impulsivité, des troubles de l’attention, et de l’agitation motrice exagérée.
Les causes peuvent être physiques, psychologiques ou résulter de déficits nutritionnels et micro-nutritionnels. La synthèse de la dopamine* ou la transmission des voies dopaminergiques sont perturbées. Ce trouble neurologique, peut également être aggravé par un environnement instable
Hyperactivité, les déficits nutritionnels et micro-nutritionnels en cause
Le magnésium
Il régule la transmission de l’influx nerveux et la libération des neurotransmetteurs au niveau cérébral. La carence entraîne une hyperexcitabilité des cellules. Ce déficit peut être lié à un apport alimentaire insuffisant ou une élimination importante au niveau rénal à cause du stress.
Une alimentation enrichie en magnésium et une complémentation en magnésium marin permet d’améliorer les troubles du comportement, la concentration, les insomnies la fatigue et l’anxiété.
La recommandation de la Rédac’
Le fer
Il est un élément nécessaire à la bonne synthèse des neurotransmetteurs, la concentration, le tonus physique et psychique ainsi que l’immunité. Les carences vont être plus importantes chez les enfants mangeant peu ou pas de viande, de poisson, de légumineuses. La complémentation en fer ne peut se faire que sur le résultat de la ferritine.
L’iode
Chez l’enfant, la carence en iode peut affecter les performances intellectuelles et provoquer le dysfonctionnement de la thyroïde. L‘apport d’iode sous forme de complément naturel ne peut se faire qu’après dosage urinaire de la Iodurie. On retrouvera l’iode dans les poissons, les crustacés, les algues, les rillettes de poissons…
Les oméga 3
Les acides gras poly-insaturés ont leurs rôles à jouer dans le comportement de l’enfant, l’apprentissage et la concentration, hyperactivité et sur l’humeur. Les déficits en oméga peuvent être responsables de l’inadaptation d’un enfant. On les trouve dans les poissons gras type : sardine, maquereau, saumon sauvage mais aussi les huiles (colza, cameline, noix…) 1 C/S par jour minimum.
La tyrosine
C’est un acide aminé essentiel pour la synthèse de la dopamine. Ce neurotransmetteur agit comme un starter pour avoir l’envie de se lever, trouver la motivation au quotidien. Il permet la concentration et la mémorisation. Cet acide aminé se trouve surtout dans les protéines animales ou en complément. Il est important de valoriser le petit déjeuner de l’enfant en proposant fromage, œuf, jambon, yaourt le matin. D’autres aliments contiennent aussi de la tyrosine: les amandes, l’avocat, les graines de courge, la banane, mais en moindre quantité…
À noter que, Les intolérances alimentaires et les troubles intestinaux chroniques chez l’enfant peuvent participer à la non assimilation de ces micro-nutriments ou à la destruction de la tyrosine.
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Coucou merci pour ces informations, je voulais juste rajouter quelques infos en pus le TDAH (trouble déficit de l’attentiona vec ou sans Hyperactivité) est jamais psychologique c’est un trouble neurologique, qui peut être aggravé par un environnement instable certes mais pas que. Souvent des troubles co-morbide viennent s’ajouter.
Du côté de l’alimentation, Le sucre, les sodas, la restauration rapide sont certainement des facteurs primordiaux dans le TDAH , la libération soudaine d’insuline et la baisse du glucose sanguin causées par une consommation de sucres raffinés (hypoglycémie réactive) augmentent rapidement l’adrénaline, générant un comportement agressif, d’hyperactivité et des problèmes d’attention.
Les enfants atteints de TDAH ont également des rythmes incorrects en ce qui concerne l’hormone du stress, le cortisol, de la même manière que les personnes qui ont des problèmes à métaboliser les glucides démontrent une baisse de moitié de la libération de catécholamines (noradrénaline et adrénaline par la surrénale pour contrebalancer la chute rapide du glucose due à l’insuline) par la prise de sucre chez des personnes atteintes de TDAH.
Il est donc important de bien équilibrer les repas qui doivent être riches en protéines et glucides complexes afin d’augmenter les taux de catécholamines et contrôler les fluctuations de la glycémie.
Attention aussi aux additifs alimentaires qui renforcent l’hyperactivité : article de Nana ici :
https://nana-turopathe.com/additifs-alimentaires/
sources :
http://www.tdah-france.fr/
http://www.nutranews.org/
Bonjour je viens de tomber sur cet article intéressant. Concernant la tyrosine, comment pouvons nous le donner. Mon fils a un tdah. Quelle serait la dose car il existe en comprimé de 500mg.merci d’avance pour votre réponse